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L’Usine inaugure sa caravane !


Jeudi 29 août 2024, à l’occasion de son festival itinérant en milieu rural « Un dernier soir d’été », l’Usine à Chapeaux a inauguré sa caravane. Partenaires financiers du projet, élus au rayonnement local et national, équipes salariées de l’Usine, bénévoles et public, tous s’étaient donné rendez-vous à Gazeran pour découvrir ensemble ce nouvel outil mobile et itinérant.  

Le projet de caravane de l’Usine est le fruit d’une réflexion engagée depuis 6 ans maintenant. En effet, l’Usine à Chapeaux, Centre Social labellisé par la CAF des Yvelines depuis 1993, travaille à l’élaboration de son projet social tous les 4 ans. Ce projet, issu d’un diagnostic précis de territoire, est donc repensé et remis en perspective avec les besoins qui émergent de la population. Les publics ainsi questionnés ont témoigné des difficultés d’accès au droit, à la culture et aux loisirs. Comment alors proposer un peu de l’Usine à Chapeaux au plus près des habitants du Sud Yvelineset ainsi répondre au besoin des populations ?  

Cette « petite » caravane s’est imposée dans le projet comme l’outil le plus adapté, le plus évident et le plus efficace pour déployer le savoir-faire de l’UAC en dehors de ses murs historiques. L’Usine a ainsi travaillé à la construction d’un projet itinérant avec des actions qui reposeront sur 3 piliers fondateurs : « apprendre à faire », avec par exemple, des ateliers numériques, des ateliers CV « faire avec », avec l’accompagnement des initiatives et des projets des habitants, de leurs démarches administratives, la prise en main des outils numériques Et un troisième pilier, « faire pour », avec le développement dactions d’animation sur mesure, en fonction des demandes particulières des communes et de leurs habitants 

« Aujourd’hui nous avons développé l’ingénierie et les outils qui peuvent répondre au besoin des populations mais nous ne sommes qu’au milieu du chemin. Nous ne sommes ni le secteur public ni le secteur privé commercial, mais le tierssecteur. Cette troisième voie nous permet de défendre des missions d’intérêt général, de répondre à des besoins publics non satisfaits voire de réparer les dommages causés par ailleurs » explique Clément Praud, directeur général de l’UAC.

L’objectif de l’UAC est donc de mutualiser cette ingénierie au service d’une dynamique de territoire. Cela demande une grande transversalité des métiers et des enjeux, comme l’évoquait dans son discours Lucie Lambert, présidente de l’UAC :

« Nous avons réussi à développer ce projet et nous tenons sincèrement à remercier la CAF des Yvelines, pour l’accompagnement tant sur la conception que sur le financement, mais aussi la MSA, qui a su être au côté de l’association encore une fois. Nous avons beaucoup de chance de garder cette confiance et d’arriver à construire dans le temps. Nous portons l’agrément Centre Social depuis 34 ans, ça n’est pas rien ! Nous sommes les héritiers et les héritières de cette culture du travail commun avec les partenaires qui portent des compétences différentes. Nous avons également été accompagnés par la Fédération des centres sociaux qui a financé aussi cet outil et qui amène une ingénierie plus large puisqu’elle s’appuie aussi sur des constats d’autres structures dans le département et au niveau national. Nous remercions pour finir, la DRAC ÎledeFrance qui nous accompagne sur le développement de nos outils artistiques et culturels et qui nous permet de proposer notre festival itinérant « Un dernier soir d’été » dans le cadre du dispositif « Été culturel », qui nous accueille aujourd’hui pour l’inauguration de notre caravane. »

Les élus du territoire local et national étaient également présents à Gazeran pour cette inauguration, pour apporter leur soutien à ce projet. Aurore Bergé, ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a ainsi félicité l’Usine pour sa volonté de s’adapter aux réalités de ces territoires pour que chacun se sente à sa place, respecté, accueilli et puisse accéder au meilleur de ce qui se fait sur le territoire. « C’est très naturel pour nous toutes et tous d’être à vos côtés ce soir pour saluer les bénévoles, les salariés, cet engagement, cette pugnacité que vous avez et surtout un projet qui est neuf, qui est absolument nécessaire et qui j’espère réunira le plus grand nombre, dans toutes les communes de Rambouillet Territoire, de manière à ce que chacun puisse en profiter. Cela montre aussi, que quand on a celles et ceux qui savent s’allier, ceux qui savent faire avec les autres parce qu’ils ont entendu les besoins du territoire, ceux qui savent faire en termes d’ingénierie, d’accompagnement, que ce soit la CAF, la MSA, quand on sait travailler ensemble, étonnamment on arrive à produire des choses qui ont du sens et qui rassemblent. Je souhaite une longue vie à l’Usine à Chapeaux et une longue vie à cette caravane ! ».

Gérard Larcher, président du Sénat a clôturé cette inauguration en revenant sur les valeurs profondes et l’essence même de ce projet : « Caravane est un mot qui vient du persan, qui signifie se rassembler en allant d’un point à un autre. C’est le rôle de la caravane, et ce soir nous aurons un ciel de Perse au-dessus de Gazeran. […] Le travail qui est fait par l’UAC a aujourd’hui une dimension de cohésion dans notre société. L’UAC apporte beaucoup à Rambouillet et c’est très bien qu’elle rayonne audelà. Le territoire venait déjà à vous et désormais vous allez au territoire. Ce soir je tire mon chapeau à toute l’équipe, à sa présidente et à ceux qui l’ont accompagnée ! » 

L’Usine à Chapeaux remercie Monsieur Savignat, maire de Gazeran, pour son accueil dans sa commune, Aurore Bergé, ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Gérard Larcher, président du Sénat, ainsi que les représentant de la DRAC d’Île-de-France pour leur présence et leur soutien mais aussi, tous les partenaires financiers qui ont permis la concrétisation de ce projet, la CAF, la MSA et la Fédération des Centres Sociaux. Un grand merci également à toutes les équipes salariées et bénévole de l’Usine sans qui ce projet n’aurait pas pu exister.